Ses peintures ont été très vite remarquées dans la région : des paysages, des scènes de rue, des tranches de vie inspirées de son quotidien aux couleurs souvent vives, entre figuration et abstraction, évoquant parfois la palette de David Hockney ou d’Henri Matisse. Arrivée en 2011 à Grenoble, cette artiste new-yorkaise de trente ans; diplômée d’une prestigieuse école d’art de Manhattan, a en effet très vite exposé un peu partout dans la région : à la galerie Place à l’Art à Voiron, au château Borel à Saint-Egrève, à l’école d’art de Grenoble, à Lyon… Elle à même obtenu le prix de la Ville de Grenoble en 2015.
À l’age de 15 ans, elle était tombée amoureuse de la France et de sa culture lors d’un voyage à Paris avec sa mère et s’était promis de revenir un jour. Avec son copain, elle a donc franchi le pas dès que l’opportunité s’est présentée et elle a choisi une ville totalement inconnue de ses compatriotes, Grenoble. « J’avais envie d’être à proximité de la nature et de la montagne, tout en restant tout de même dans une ville. Ici, on peut vivre sans voiture… cela me semblait un bon compromis. C’est un peu exotique… », ajoute Dana avec son charmant accent.
Chaleureuse et spontanée, cette rousse piquante attire tout de suite la sympathie. Si elle apprécie toujours autant les longues échappées dans la nature, elle découvre toutefois les difficultés à s’intégrer à une communauté en tant qu’artiste émergente expatriée : « Le milieu de l’art est très fermé et très petit, si on n’a pas fait une école ici. On a l’impression que pour être credible vis-à-vis des galeristes et des collectionneurs, il faut être à Paris. », constate-t-elle avec un léger dépit. Face à cette réalité, elle a donc fait le choix d’ouvrir un second atelier dans la capitale… « Je vais voir si je peux faire les allers et retours… »
October 2017